Aslonnes

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Aslonnes
Aslonnes
L'ancien prieuré de Laverré.
Administration
Pays Drapeau de la France France
Région Nouvelle-Aquitaine
Département Vienne
Arrondissement Poitiers
Intercommunalité Communauté de communes des Vallées du Clain
Maire
Mandat
Roland Bouchet
2020-2026
Code postal 86340
Code commune 86010
Démographie
Gentilé Aslonnois
Population
municipale
1 115 hab. (2021 en augmentation de 1,73 % par rapport à 2015)
Densité 48 hab./km2
Géographie
Coordonnées 46° 26′ 39″ nord, 0° 20′ 07″ est
Altitude 130 m
Min. 81 m
Max. 139 m
Superficie 23,00 km2
Type Commune rurale
Aire d'attraction Poitiers
(commune de la couronne)
Élections
Départementales Canton de Vivonne
Législatives Deuxième circonscription
Localisation
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Aslonnes
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Aslonnes
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Aslonnes

Aslonnes [alɔn] est une commune du Centre-Ouest de la France, située dans le département de la Vienne en région Nouvelle-Aquitaine.

Géographie[modifier | modifier le code]

Aslonnes est une commune rurale.

La commune est proche du parc naturel régional de la Brenne.

Les habitants de Aslonnes sont appelés les Aslonnois et les Aslonnoises.

La commune est composée de plusieurs anciens bourgs : Vaintray, Laverré, Fontjoise, Jouarenne et des hameaux Puygrenioux, Pigerolles, Benest.

Communes limitrophes[modifier | modifier le code]

Géologie et relief[modifier | modifier le code]

La région d'Aslonnes présente un paysage de plaines vallonnées plus ou moins boisées et de vallées. Le terroir se compose de groies profondes pour 76 % dans les plaines, d'argile à silex et de bornais pour respectivement 10 % et 1 % situés sur les plateaux du seuil du Poitou et de 13 % de calcaire qui se trouve dans les vallées alluviales[1]. Les groies sont des terres du Sud-Ouest de la France, argilo-calcaires, peu profondes - en général de moins de 50 cm d’épaisseur – et plus ou moins riches en cailloux. Elles sont fertiles et saines et donc, propices à la polyculture céréalière mais elles s’assèchent vite.

Hydrographie[modifier | modifier le code]

La commune est traversée par 4 km de cours d'eau, avec comme rivière principale le Clain sur une longueur de 3 km et la Clouère.

Climat[modifier | modifier le code]

Historiquement, la commune est exposée à un climat océanique du nord-ouest[2]. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat océanique altéré et est dans la région climatique Poitou-Charentes, caractérisée par un bon ensoleillement, particulièrement en été et des vents modérés[3].

Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 11,6 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 14,6 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 751 mm, avec 11,3 jours de précipitations en janvier et 6,9 jours en juillet[4]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique la plus proche, située sur la commune de La Ferrière-Airoux à 14 km à vol d'oiseau[5], est de 12,4 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 762,1 mm[6],[7]. Pour l'avenir, les paramètres climatiques de la commune estimés pour 2050 selon différents scénarios d'émission de gaz à effet de serre sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[8].

Voies de communication et transports[modifier | modifier le code]

Les gares les plus proches se trouvent à Iteuil (4,8 km), à Vivonne (5,58 km), à Ligugé (8,63 km), à Anché (12,23 km) et à Mignaloux-Beauvoir (11 km).

L'aéroport le plus proche est l'aéroport de Poitiers-Biard qui se trouve à 16,2 km.

Urbanisme[modifier | modifier le code]

Typologie[modifier | modifier le code]

Aslonnes est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 1],[9],[10],[11].

Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Poitiers, dont elle est une commune de la couronne[Note 2]. Cette aire, qui regroupe 97 communes, est catégorisée dans les aires de 200 000 à moins de 700 000 habitants[12],[13].

Occupation des sols[modifier | modifier le code]

L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (89 % en 2018), une proportion sensiblement équivalente à celle de 1990 (89,7 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (65,7 %), prairies (18,3 %), forêts (7,5 %), zones agricoles hétérogènes (5 %), zones urbanisées (3,6 %)[14]. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].

Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

Risques majeurs[modifier | modifier le code]

Le territoire de la commune d'Aslonnes est vulnérable à différents aléas naturels : météorologiques (tempête, orage, neige, grand froid, canicule ou sécheresse), inondations, feux de forêts, mouvements de terrains et séisme (sismicité modérée). Il est également exposé à un risque technologique, le transport de matières dangereuses[15]. Un site publié par le BRGM permet d'évaluer simplement et rapidement les risques d'un bien localisé soit par son adresse soit par le numéro de sa parcelle[16].

Risques naturels[modifier | modifier le code]

Certaines parties du territoire communal sont susceptibles d’être affectées par le risque d’inondation par débordement de cours d'eau, notamment le Clain et la Clouère. La commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par les inondations et coulées de boue survenues en 1982, 1983, 1993, 1995, 1999 et 2010[17],[15].

Aslonnes est exposée au risque de feu de forêt. En 2014, le deuxième plan départemental de protection des forêts contre les incendies (PDPFCI) a été adopté pour la période 2015-2024[18]. Les obligations légales de débroussaillement dans le département sont définies dans un arrêté préfectoral du [Note 3],[19], celles relatives à l'emploi du feu et au brûlage des déchets verts le sont dans un arrêté permanent du [20],[21].

Carte des zones d'aléa retrait-gonflement des sols argileux d'Aslonnes.

Les mouvements de terrains susceptibles de se produire sur la commune sont des affaissements et effondrements liés aux cavités souterraines (hors mines) et des tassements différentiels[22]. Afin de mieux appréhender le risque d’affaissement de terrain, un inventaire national permet de localiser les éventuelles cavités souterraines sur la commune[23]. Le retrait-gonflement des sols argileux est susceptible d'engendrer des dommages importants aux bâtiments en cas d’alternance de périodes de sécheresse et de pluie[24]. La totalité de la commune est en aléa moyen ou fort (79,5 % au niveau départemental et 48,5 % au niveau national)[Carte 2]. Depuis le , en application de la loi ÉLAN, différentes contraintes s'imposent aux vendeurs, maîtres d'ouvrages ou constructeurs de biens situés dans une zone classée en aléa moyen ou fort[Note 4],[25].

La commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par la sécheresse en 2011 et 2017 et par des mouvements de terrain en 1999 et 2010[15].

Toponymie[modifier | modifier le code]

Histoire[modifier | modifier le code]

Préhistoire et Antiquité

La lèvre de la falaise surplombant la vallée du Clain puis de la Clouère fut longtemps un point stratégique : dolmen d'Arlait (sur la commune de Château-Larcher) et menhir attestant une présence au néolithique près de Vaintray, camp romain à Vaintray, camp d'Alaric.

Temps modernes

Aslonnes accueille favorablement les avancées de la Révolution française. Elle plante ainsi son arbre de la liberté, symbole de la Révolution. Il devient le point de ralliement de toutes les fêtes et évènements de l’époque, comme le brûlement des titres féodaux en mars 1793[26].

Époque contemporaine

Durant la Seconde Guerre mondiale, un terrain d’atterrissage clandestin avait été aménagé par la Résistance à proximité du village de Médelle (commune de Marnay), au lieu-dit Brenuchet. Il fut utilisé plusieurs fois pour des opérations pick up, jusqu’à la nuit du 17 au 18 mars 1943. Deux Lysander se posent sur un terrain détrempé, déposent quatre passagers et redécollent avec quatre autres, malgré l’incendie d’un moteur. Mais les traces laissées dans le terrain détrempé poussent l’occupant allemand à faire creuser des tranchées, qui empêchent toute nouvelle utilisation[27]. Les hommes des villages alentour (Médelle, Fontjoise...) doivent alors s'équiper de leurs pelles et pioches pour creuser ces tranchées.

En 1945, pour fêter la Libération et le retour de la République, un arbre de la liberté est planté. Ce noyer existait toujours en 1988[28].

Politique et administration[modifier | modifier le code]

Intercommunalité[modifier | modifier le code]

La commune d'Aslonnes fait partie de la communauté de communes de la Région de La Villedieu-du-Clain. C'est une structure intercommunale qui regroupe les 9 autres communes suivantes :

Liste des Maires[modifier | modifier le code]

Liste des maires successifs
Période Identité Étiquette Qualité
avant 1988 ? Jacques Racault DVG  
mars 2001 2014[29] Jean-Michel Métayer    
2014 En cours Roland Bouchet    

Instances judiciaires[modifier | modifier le code]

La commune relève du tribunal d'instance de Poitiers, du tribunal de grande instance de Poitiers, de la cour d'appel Poitiers, du tribunal pour enfants de Poitiers, du conseil de prud'hommes de Poitiers, du tribunal de commerce de Poitiers, du tribunal administratif de Poitiers et de la cour administrative d'appel de Bordeaux, du tribunal des pensions de Poitiers, du tribunal des affaires de la Sécurité sociale de la Vienne, de la cour d’assises de la Vienne.

Jumelage[modifier | modifier le code]

Aslonnes est jumelée avec Wachtberg-Berkum (Allemagne) et Bernareggio (Italie).

Population et société[modifier | modifier le code]

Démographie[modifier | modifier le code]

Les habitants sont nommés les Aslonnois[30].


L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[31]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2004[32].

En 2021, la commune comptait 1 115 habitants[Note 5], en augmentation de 1,73 % par rapport à 2015 (Vienne : +1,03 %, France hors Mayotte : +1,84 %).

Évolution de la population  [ modifier ]
1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
722577796771777806834882834
1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
864852884836812802825812864
1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
813736677637610595584608565
1962 1968 1975 1982 1990 1999 2004 2006 2009
4674484876297008909239361 026
2014 2019 2021 - - - - - -
1 0821 1191 115------
De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
(Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[33] puis Insee à partir de 2006[34].)
Histogramme de l'évolution démographique

En 2008, selon l’INSEE, la densité de population de la commune était de 42 hab./km2, 61 hab./km2 pour le département, 68 hab./km2 pour la région Poitou-Charentes et 115 hab./km2 pour la France.

Les dernières statistiques démographiques pour la commune ont été fixées en 2009 et publiées en 2012. Il ressort que la mairie administre une population totale de 1 049 personnes. À cela il faut soustraire les résidences secondaires (23 personnes) pour constater que la population permanente sur le territoire de la commune est de 1 026 habitants.

En 2004, selon l'INSEE:

  • Le nombre de célibataires était de 32,5 %.
  • Les couples mariés représentaient 57,5 % de la population.
  • Les divorcés représentaient 5,3 % de la population.
  • Le nombre de veuves et veufs était de 4,7 %.

La répartition par sexe est la suivante:

  • en 1999: 50,7 % d'hommes et 49,3 % de femmes.
  • en 2004: 49,9 % d'hommes et 50,1 % de femmes.
  • en 2010: 50,7 % d'hommes et 49,3 % de femmes.

Enseignement[modifier | modifier le code]

La commune dépend de l'académie de Poitiers et son école primaire publique Paul-Baudrin dépend de l'inspection académique de la Vienne.

Économie[modifier | modifier le code]

Agriculture[modifier | modifier le code]

Selon la direction régionale de l'Alimentation, de l'Agriculture et de la Forêt de Poitou-Charentes, il n'y a plus que 21 exploitations agricoles en 2010 contre 30 en 2000[35].

Les surfaces agricoles utilisées ont augmenté et sont passées de 1 920 hectares en 2000 à 2 037 hectares en 2010[35].Ces chiffres indiquent une concentration des terres sur un nombre plus faible d’exploitations. Cette tendance est conforme à l’évolution constatée sur tout le département de la Vienne puisque de 2000 à 2007, chaque exploitation a gagné en moyenne 20 hectares[36].

50 % sont destinées à la culture des céréales (blé tendre pour la moitié, orges et maïs), 18 % pour les oléagineux (surtout colza et un peu de tournesol), 14 % pour le fourrage et 10 % reste en herbes. En 2010 comme en 2000, un hectare est consacré à la vigne[35].

8 exploitations en 2010 (contre 12 en 2000) abritent un élevage de bovins (801 têtes en 2010 contre 890 têtes en 2000). 6 exploitations en 2010 (contre 7 en 2000) abritent un élevage d'ovins (148 têtes en 2010 contre 149 têtes en 2000). L'élevage de volailles stagne comme l'élevage des ovins : 506 têtes en 2000 répartis sur 13 fermes contre 541 têtes en 2010 répartis sur 10 fermes.

L'élevage de chèvres se maintient : en 2010, il y a 694 têtes répartis sur 6 fermes, en 2000 : 615 têtes 5 exploitations[35]. La vocation laitière du troupeau est très forte. Moins de 2 % des élevages caprins sont non laitiers en 2000. La quasi-totalité de la production laitière, en constante augmentation (de 2000 à 2011 : + 44%[37]) est livrée à l’industrie agro-alimentaire soit 96 % des 485 000 hectolitres récoltés dans l’ensemble du département de la Vienne en 2004. La production de fromage à la ferme reste très marginale et ne représente que 1 % de la production de lait et 6 % des fermes. 75 % des élevages sont basés sur un système de production de type hors sol, la surface agricole étant destinée essentiellement dans ce cas, à la production de fourrage. 75 % de ces exploitations n’élèvent que des chèvres. Le dynamisme de cet élevage, l’accent porté sur la qualité des produits a permis d’obtenir les AOC chabichou du Poitou et Sainte-Maure de Touraine pour les fromages produits[38].

Commerces[modifier | modifier le code]

Selon l'INSEE, en 2009, il restait un seul commerce dans le bourg: une épicerie.

Emploi et activité[modifier | modifier le code]

Le taux de chômage était de:

  • en 1999: 11,2 %.
  • en 2004: 5,2 %.
  • en 2010: 3,7 %.

Les retraités et les préretraités représentaient 13,8 % de la population en 2004 et 13 % en 1999.

Le taux d'activité était de 80,7 % en 2004 et de 75,8 % en 1999.

Culture locale et patrimoine[modifier | modifier le code]

Lieux et monuments[modifier | modifier le code]

Patrimoine religieux[modifier | modifier le code]

  • L'église Notre-Dame d'Aslonnes possède deux belles cloches : l'une date de 1577 et c'est l'une des 12 cloches recensées datant du XVIe siècle du département de la Vienne ; l'autre date de 1672. L'une d'elles porte en lettres gothiques l'inscription : " CELO SUM(IN) TERRAM. SERIS. DIEU. A CE DONNE. Jacques de COUE. MVCXXXVII.". Au-dessus un relief représente une croix qui domine l'écusson de Jacques de Coué. Couronnant cette inscription, une guirlande où les fleurs de lys alternent avec les trèfles. Elle est inscrite à l'Inventaire général du patrimoine culturel[39].
  • Les jardins du prieuré de Laverré : au pied du prieuré, le jardin regroupe 600 espèces de plantes, pour l'essentiel des variétés anciennes. Derrière la demeure, se trouve un carré de buis à l'italienne de la Renaissance, des carrés de plantes et de légumes. Le jardin a obtenu le label "Jardin remarquable".
  • Prieuré de Laverré est inscrit comme monument historique depuis 1938 pour sa chapelle, l'échauguette et sa tour carrée tandis que le logis et le terrain l'ont été en 2002.

Patrimoine civil[modifier | modifier le code]

Le dolmen de Laverré.

Patrimoine naturel[modifier | modifier le code]

La commune possède trois petites zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique (ZNIEFF)[43] qui couvrent 1 % de la surface communale:

  • L'ile du Divan.
  • Le plateau de Thorus.
  • La sources tuffeuses de Port Laverre.

Selon l'Inventaire des arbres remarquables de Poitou-Charentes[44], il y a un arbre remarquable sur la commune qui est un noyer commun.

Le plateau de Thorus[modifier | modifier le code]

C'est un site classé zone naturelle d'intérêt écologique, faunistique et floristique (ZNIEFF)[43]. Le plateau représente 4 % de la surface de la commune.

Les sols du plateau sont des groies peu profondes, riches en cailloux calcaires, à faible réserve en eau. Ces terres sont très sélectives pour la végétation. En effet, notamment l'été lorsque la pluie est rare, la végétation présente un aspect maigre et rabougri. Compte tenu de ces conditions particulières, une végétation très originale a pu se développer, composée de buissons de genévrier, de spirées, de chênes pubescents. Cette zone présente un intérêt biologique et botanique remarquable, dont témoignent notamment neuf espèces végétales qui participent à la richesse du patrimoine végétal du département de la Vienne :

  • Le bugle de Genève
  • la campanule à petites fleurs
  • la capillaire de Vénus
  • la corydale à bulbe plein
  • le géranium sanguin est une plante à affinité méridionale qu'il est très surprenant de rencontrer sous un climat océanique tempéré
  • l'hélianthème à feuilles de saule
  • la sabline des chaumes : cette espèce endémique en France, qui bénéficie à ce titre d'une protection officielle au niveau national, est très rare dans le Poitou. On ne la retrouve, en effet, que dans deux autres localités du département de la Vienne.
  • le spirée d'Espagne : c'est un buisson originaire des steppes asiatiques et on ne le trouve, dans le département de la Vienne, que sur le plateau de Thorus.
  • la véronique prostrée.

Équipement culturel[modifier | modifier le code]

La commune a une bibliothèque municipale.

Personnalités liées à la commune[modifier | modifier le code]

  • Sylvain Mabille de Poncheville habitant à Aslonnes est triple médaillé d'or au Concours "un des Meilleurs Apprentis de France" dans les catégories ; serrurerie-métallerie (2011), ferronnerie (2010), et monture en bronze (2010).

Voir aussi[modifier | modifier le code]

Bibliographie[modifier | modifier le code]

Articles connexes[modifier | modifier le code]

Liens externes[modifier | modifier le code]

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Notes et références[modifier | modifier le code]

Notes et cartes[modifier | modifier le code]

  • Notes
  1. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
  2. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
  3. Le brûlage des déchets verts à l’air libre ou à l’aide d’incinérateurs individuels est interdit toute l’année et sur l’ensemble du département de la Vienne.
  4. Dans les zones classées en aléa moyen ou fort, différentes contraintes s'imposent :
    • au vendeur d'informer le potentiel acquéreur du terrain non bâti de l’existence du risque RGA ;
    • au maître d’ouvrage, dans le cadre du contrat conclu avec le constructeur ayant pour objet les travaux de construction, ou avec le maître d'œuvre, le choix entre fournir une étude géotechnique de conception et le respect des techniques particulières de construction définies par voie réglementaire ;
    • au constructeur de l'ouvrage qui est tenu, soit de suivre les recommandations de l’étude géotechnique de conception, soit de respecter des techniques particulières de construction définies par voie réglementaire.
  5. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.
  • Cartes
  1. IGN, « Évolution comparée de l'occupation des sols de la commune sur cartes anciennes », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ).
  2. « Cartographie interactive de l'exposition des sols au retrait-gonflement des argiles », sur infoterre.brgm.fr (consulté le ).

Références[modifier | modifier le code]

  1. Chambre Régionale d'agriculture de Poitou-Charentes - 2007
  2. « Observatoire régional sur l'agriculture et le changement climatique (ORACLE) en Nouvelle-Aquitaine. » [PDF], sur haute-vienne.chambre-agriculture.fr, (consulté le ), p. 2.
  3. « Zonages climatiques en France métropolitaine. », sur pluiesextremes.meteo.fr (consulté le ).
  4. Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501,‎ (DOI 10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
  5. « Orthodromie entre Aslonnes et La Ferrière-Airoux », sur fr.distance.to (consulté le ).
  6. « Station Météo-France « La Ferrière Airoux_sapc » (commune de La Ferrière-Airoux) - fiche climatologique - période 1991-2020 », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
  7. « Station Météo-France « La Ferrière Airoux_sapc » (commune de La Ferrière-Airoux) - fiche de métadonnées. », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
  8. « Climadiag Commune : diagnostiquez les enjeux climatiques de votre collectivité. », sur meteofrance.fr, (consulté le ).
  9. « Typologie urbain / rural », sur observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
  10. « Commune rurale - définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
  11. « Comprendre la grille de densité », sur observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
  12. « Liste des communes composant l'aire d'attraction d'Poitiers », sur insee.fr (consulté le ).
  13. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur insee.fr, (consulté le ).
  14. « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le ).
  15. a b et c « Les risques près de chez moi - commune d'Aslonnes », sur Géorisques (consulté le ).
  16. BRGM, « Évaluez simplement et rapidement les risques de votre bien », sur le site de l'observatoire national des risques naturels (consulté le ).
  17. « Dossier départemental des risques majeurs de la Vienne », sur le site de la préfecture de la Vienne (consulté le ), chapitre Risque inondation.
  18. « Protection de la forêt contre les incendies », sur le site de la préfecture de la Vienne, (consulté le ).
  19. « Arrêté relatif aux obligations de débroussaillement - Vienne », sur le site de la préfecture de la Vienne, (consulté le ).
  20. « Règlement permanent de l'emploi du feu et du brûlage des déchets verts », sur le site de la préfecture de la Vienne, (consulté le ).
  21. « Dossier départemental des risques majeurs de la Vienne », sur le site de la préfecture de la Vienne (consulté le ), chapitre Feux de forêts.
  22. « Dossier départemental des risques majeurs de la Vienne », sur le site de la préfecture de la Vienne (consulté le ), chapitre Mouvements de terrain.
  23. « Liste des cavités souterraines localisées sur la commune d'Aslonnes », sur le site de l'observatoire national des risques naturels (consulté le ).
  24. « Retrait-gonflement des argiles », sur le site de l'observatoire national des risques naturels (consulté le ).
  25. « Sols argileux, sécheresse et construction », sur ecologie.gouv.fr (consulté le ).
  26. Robert Petit, Les Arbres de la liberté à Poitiers et dans la Vienne, Poitiers : Éditions CLEF 89/Fédération des œuvres laïques, 1989, p. 194.
  27. Christian Richard, 1939-1945 : la guerre aérienne dans la Vienne, Geste éditions, , 348 p. (ISBN 2-84561-203-6), p. 71-76.
  28. Robert Petit, op. cit., p. 219.
  29. Site de la préfecture de la Vienne, consulté le 10 mai 2008
  30. Gentilé sur le site habitants.fr Consulté le 27/09/2008.
  31. L'organisation du recensement, sur insee.fr.
  32. Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
  33. Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
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